Les réfugiés espagnols au XIXe siècle
Premier Empire et guerres carlistes
Au XIXe siècle, plusieurs vagues de réfugiés espagnols trouvent asile en France.
De 1808 à décembre 1813, Ferdinand VII d'Espagne son frère don Carlos, son oncle don Antonio, et une suite nombreuse sont assignés à résidence au château de Valençay, dans le département de l’Indre, non loin du Cher.
En 1813, lors de la retraite des armées impériales, les partisans de Joseph-Napoléon Ier, et plus généralement tous les Espagnols ayant collaboré avec les Français, prennent la route de l’exil. Ils sont connus sous le nom d'afrancesados.
Viendront ensuite, au gré des soubresauts de la monarchie espagnole restaurée, "des absolutistes pendant le Trienio liberal, des libéraux jusqu’à la mort de Ferdinand VII en 1833, des ultraroyalistes comme les agraviados en 1828 et 1829 ou des carlistes pendant la régence de Marie-Christine de Bourbon, des christinos lorsque la régente s’exile en 1840, laissant place au général Espartero, pour ne rentrer en Espagne qu’en 1844" (1).
Le Cher occupe une place particulière dans l’émigration carliste en raison de l’internement à Bourges, dans l’hôtel de Panette, du prétendant au trône d’Espagne Charles de Bourbon entre 1835 et 1839.
Sans surprise, les documents sur le XIXe siècle sont moins nombreux que ceux sur les réfugiés de la guerre d'Espagne de 1936-1939. Les voici répertoriés dans un guide des sources.
(1) L’émigration espagnole à Paris (1813-1844) par Anne LEBLAY, thèse de l'École des Chartes, 2004.
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